MINTZKOV
Mintzkov est un nouveau membre de la scène rock belge. Enfin, pas si récent, mais en tout cas, ils ne débarquent que maintenant en France, avec le brillant album "360°", défendu dans ces pages. L’occasion était belle de partir à leur rencontre, afin d’en savoir plus sur ces rockers encore méconnus chez nous mais stars en Belgique.
Vous pouvez vous présenter ?
Nous sommes Mintzkov, un groupe belge originaire d’Anvers. Il y a Philip au chant (ndlr : et qui répond), Lies à la basse et aux choeurs, Min Chul à la batterie, Pascal aux claviers et Daan à la guitare.
Quelles ont été vos principales influences ?
Notre première inspiration vient de groupes comme les Pixies, Sonic Youth ou Pavement, ce genre : c’est tout simplement la musique avec laquelle nous avons grandi. Nous sommes toujours un groupe porté sur la guitare, ça n’a pas changé, mais nos influences oui, elles sont plus variées. Vraiment, tout nous convient, tant que ça nous parle !
Pourquoi y a-t-il eu 4 ans entre "M Is For Means, L Is For Love" et "360°" ?
Pour être précis, il y a eu 3 ans et demie (sourire). On a beaucoup tourné pour ce premier album, notre lineup a changé (avec le départ de notre premier guitariste), et on a aussi délibérément pris du temps pour le second album. On voulait essayer de nouvelles choses.
Votre premier album n’était pas dans les bacs en France, et "360°" sort avec deux ans de délai. Comment cela se fait-il, vous avez eu des problèmes pour trouver un label en France ? Avez-vous prévu de sortir "360°" partout en Europe ?
Pour résumer, nous sommes notre propre maison de disques, c’est à dire que nous faisons et payons les disques nous-mêmes, et nous recherchons ensuite des distributeurs dans chaque pays. C’est un sacré boulot, mais ça paie au final. Alors, "360°" est d’abord sorti en Belgique et aux Pays-Bas en 2007, Allemagne, Autriche et Suisse en 2008, Finlande et Danemark en 2009, et désormais la France ! C’est comme ça que cela s’est passé : on sortait le disque, et on enchaînait sur une tournée, ce qui prend du temps. Mais pour le prochain album (que nous sommes en train d’écrire !), nous espérons le sortir dans tous ces pays simultanément, et aussi toucher d’autres pays.
Comment décririez-vous votre musique ? Est-ce que vous vous définissez comme un groupe rock ou un groupe pop ? Même si vous avez un son puissant, il y a beaucoup de mélodies, très accrocheuses…
Nous, on se considère comme un groupe pop-rock : des fois c’est plus pop, des fois plus rock, bref, c’est ce que vous voulez un peu. Ce qu’on aime, c’est écrire des chansons mélodiques avec des rebondissements. En gros, on veut faire passer des chansons "tordues" pour de la pop !
J’ai l’impression qu’il y a une certaine tension dans chaque titre. Est-ce que c’était prémédité ?
Sur "360°", on a vraiment essayé de faire de la musique directe, quelque chose d’efficace et entraînant. Après le premier album, les gens étaient surpris de nous voir avec un son aussi puissant sur scène, et on a cherché à reproduire ça sur l’album. Je pense que c’est pour ça que tu parles de tension.