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Transmusicales de Rennes – Interview de Jean-Louis Brossard

TRANSMUSICALES DE RENNES – INTERVIEW DE JEAN-LOUIS BROSSARD

Les Transmusicales fêtent leur 30 ans, c’était donc l’occasion de faire un point sur le fameux festival rennais réputé pour sa programmation radicalement tournée vers la découverte.
Rencontre avec le passionné Jean-Louis Brossard, le directeur inusable de la programmation.

A quoi ressemblera donc cette 30ème édition du festival ?
Je suis assez content car j’ai réussi à trouver pas mal de choses nouvelles. Je ne voulais pas faire une commémoration comme pour les 25 ans. Moi ce qui m’intéresse, c’est de lancer de nouveaux artistes et je pense que le pari est réussi.

L’affiche est sous titrée "chroniques européennes".
C’est un projet fait avec Cultures France, car la France est actuellement la capitale culturelle européenne. Le pari était donc de faire venir des groupes de toute l’Europe. Cela fait un moment que l’on programme déjà des groupes de toute l’Europe mais là il a fallu trouver des groupes chypriotes, maltais, etc. Et surtout trouver des groupes "Trans", je ne voulais pas faire venir n’importe quel groupe. Le projet m’a bien excité. Je n’ai pas les 27 pays mais bon j’en ai 20, c’est déjà pas mal ! (rires). Mais il y aura aussi des groupes américains, japonais et africains. C’est sous titré "chroniqueurs européens" mais bon ça reste les Trans quoi ! Artistiquement, je m’y retrouve complètement.

Quel est le groupe qui a été le plus difficile à faire venir ?
Je ne vois pas. Il y en a un que je voulais absolument programmer, c’est PNAU, un groupe australien que je vais faire venir jouer à Rennes et à Paris en Novembre. C’est un groupe que j’adore mais qui est en tournée australienne au même moment. Mais bon je vais être quand même le premier à les faire en France.

Quel est ton gros coup de cœur cette année ?
Pleins de trucs ! Je ne travaille qu’au feeling. Il n’y a pas un artiste que je n’aime pas. J’attends avec impatience les White Rabbits que j’ai pas encore vu sur scène. La création des Penelopes avec Morpheus m’intéresse beaucoup aussi. J’attends beaucoup aussi de DJ Mujava qui clôturera l’édition, c’est de l’electro avec un coté très percussif assez extraordinaire.

A part les artistes programmés aux Trans, tu écoutes quoi en ce moment ?
Pleins de trucs ! Là, avant que tu m’appelles j’écoutais un disque de jazz. J’écoute tout le temps de la musique. Maintenant c’est sûr avec myspace et tout ça, j’ai moins le reflexe de mettre un disque sur ma platine…

Comment se ressent l’évolution "MySpace" par rapport aux Trans qui est un festival découvertes ?
Cela a amené un changement total au niveau de la communication face au public. Maintenant sur notre site, on renvoie des liens sur myspace. Donc il y a un accès direct alors qu’auparavant il fallait passer par la compile. Mais il n’y a pas que nous qui ressentons le changement.
Avant c’est le disquaire qui conseillait le public. Maintenant les gens viennent chez le disquaire demander des disques qu’ils ont découverts sur le net. Comme tout le monde j’utilise pas mal de sites d’écoute mais quand j’aime, il me faut le disque. Je suis un "vynile junky". J’ai besoin d’avoir l’objet, de lire les pochettes, de voir qui a participé au disque.

Cela t’est déjà arrivé d’être très déçu par un groupe sur scène après l’avoir apprécié sur disque ?
Oui bien sur, ça peut arriver pour différentes raisons mais c’est assez rare.

 

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