MUD FLOW
C’est au domicile du chanteur de Mud Flow, Vincent Liben, confortablement installé au salon, autour d’un bon Bordeaux, que j’amorce l’interview. L’atmosphère est détendue, le ton badin. Mais au bout d’une heure d’échange, je me rends compte qu’en professionnel exacerbé, j’ai omis d’enfoncer le bouton "rec". On ne va pas se formaliser pour si peu Le temps pour Vincent de faire une petite caresse au gentil chienchien de la maison et de se griller une cigarette à la fenêtre de l’appartement, et déjà le leader de Mud Flow prend le microphone et rejoue le jeu sans sourciller. Emportés par la discussion, on se met à emprunter des chemins qu’on n’avait pas encore explorés. Finalement, une nouvelle heure s’écoule mais, cette fois-ci, j’ai de la matière plein les valises. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Je décide donc d’abuser encore un peu de l’hospitalité du chanteur en faisant un petit arrêt sur son album solo sur lequel il est en train de travailler. Quelques bribes de cette étape ô combien dépaysante vous seront livrées prochainement.
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Propos recueillis par David Vertessen
Montage par Frédéric Vertessen
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la chronique de « Ryunosuke » (2008)