Loading...
Disques

The Notwist – The Devil, You + Me

THE NOTWIST – The Devil, You + Me
(Big Store / City Slang) [site] – acheter ce disque

THE NOTWIST - The Devil, You + MePlus de six ans déjà que nous attendions un successeur au brillant "Neon Golden", le fils bien aimé de la famille The Notwist. Alors bien sûr, en attendant, on a vu arriver les cousins, les bâtards aux frimousses malignes que l’on a pu trouver chez Lali Puna, chez 13 & God ou chez Console. Mais là, pas de doute, c’est bien lui, avec sa voix effacée et ses bouclettes électroniques : le nouveau disque de The Notwist est bien arrivé.

Et les frangins Acher, sans opérer une véritable révolution, ont quelque peu changé la formule : mise en retrait des bidouillages électroniques de leur compère Martin Gretschmann et arrangements étoffés par la présence d’un grand orchestre. Mais, malgré la qualité des arrangements, cette luxuriance a malheureusement tendance à diluer les qualités du groupe allemand. On ne leur reprochera pas leur désir d’aller toujours vers de nouvelles directions mais force est de constater que le minimalisme associé aux mélodies de "Neon Golden" leur allait mieux que ces arrangements plus académiques. Et, sans vouloir à tout prix rechercher un nouveau "Pick Up the Phone", on constatera que les morceaux les plus réussis de l’album sont d’une part les plus pop ("Gravity", "Boneless"), et d’autre part ceux sur lesquels The Notwist se montre le plus audacieux en termes d’orchestration ("Where in This World", "Alphabet", "Hands on Us") ; et on succombera même à un léger ennui à l’écoute de "Good Lies", "The Devil, You + Me" ou "Sleep" morceaux sur lesquels la monotonie de la voix de Markus Acher, en Droopy indie pop, trouve ses limites.

Inutile de cracher dans la soupe : "The Devil, You + Me" est tout de même un album plus qu’honorable mais, sur la longueur du disque et de la part d’un groupe qui n’a de cesse de se renouveler, on attendait, après tant d’années d’absence, un disque un peu plus convaincant.

Christophe Dufeu

A lire également, sur The Notwist :
la chronique de « Neon Golden » (2002)

A lire sur Lali Puna :
la chronique de "Faking the Books"

A lire sur 13 & God :
la chronique de "13 & God"

Good Lies
Where in This World
Gloomy Planets
Alphabet
The Devil, You + Me
Gravity
Sleep
On Planet Off
Boneless
Hands on Us
Gone Gone Gone

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *