PETE AND THE PIRATES
C’est le nouveau groupe dansant tout droit venu d’Angleterre. Tubes à la Franz Ferdinand avec des choeurs en sus. Leur album, « Little Death », sort ces jours-ci. Rencontre succincte et simple avec de gentils pirates.
Tommy Sinders : vocals, Peter Cottermoul : bass, David Thorpe : guitar, Jonny Sanders : drums, Peter Hefferan : guitar / vocals. C’est donc les 2 Pete et les Pirates ?
L’un des Pete, plaintif : Oui. J’aurais bien aimé être un pirate…
Les autres, en choeur : Mais tu es Pirate, Pete ! Ça sonne bien comme nom, non ? Et puis, ça va avec l’idée de la navigation, du voyage de places en places.
Ça vient de Peter Pan ? Vous voulez rester enfants, c’est ça ?
Non, ça n’a rien à voir avec Peter Pan… On n’y avait pas pensé… Mais on aime bien l’idée, on n’a pas envie de grandir, non. Et Captain Hook, c’est qui ? (Les absents ont toujours tort, c’est donc encore un Pete, parti un instant, qui prend…) Les pirates sont à associer à l’idée d’aventure. D’emmener, même de voler des choses, pas forcément matérielles… On emporte les coeurs, voilà.
Parlez-moi un peu de votre ville natale, Reading, en Angleterre.
Cette ville, c’est tout ce qu’il y a de plus normal. Tout y est pondéré. Il n’y a vraiment rien de spécial là-bas. Si tu veux rencontrer des types normaux, c’est assurément à Reading qu’il faut aller (Notre correspondant Gildas Le Pallec y ayant vécu quelques années, nous nous permettons de douter de cette assertion, NdlR). Il n’y a pas beaucoup de live là-bas. Nous sommes vraiment très chanceux. C’est la raison de formation de groupes pour beaucoup de musiciens. Mais il n’y a pas d’endroit pour jouer. Enfin, si, il y en avait un qui a fermé…
Les musiciens ne peuvent donc pas trop s’écouter entre eux. Il n’y a pas trop de trucs culturels en fait à Reading. C’est le règne de la « Drinking Culture ». Mais ça nous inspire !
Là-bas, tu n’essayes pas d’être cool puisqu’il n’y a pas de fashion attitude autour de toi. Tu restes donc beaucoup plus concentré sur ta musique. Nous étions tellement concentré sur la nôtre que nous n’avons pas écouté grand-chose, à part nos chansons.
Ça sonne glauque… Vous vous amusez, parfois ?
Oui, on s’amuse beaucoup. Par exemple, ici, à Paris, on s’amuse (si l’on excepte les voisins de la maison de disque, Pias, qui viennent de râler car nos flibustiers jouent les fenêtres ouvertes). Il n’y a plus beaucoup de groupes qui continuent à vivre à Reading, nous si. Ils déménagent souvent à Londres. D’ailleurs, Londres n’est pas très loin de Reading, si l’on veut sortir…
Il y a aussi le Reading festival, qui est un gros évènement estival. Mais il n’y a pas vraiment de scène musicale à Reading. Ça viendra peut-être. Avec nous comme fers de lance !