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Interviews

Dominic Sonic – Interview

DOMINIC SONIC

Dominic Sonic est l’un de ces éternels second-couteaux que l’on reconnaît sans vraiment savoir qui il est. Mais son nouvel album « Phalanstère 7 » (dont vous pouvez découvrir un titre dans notre rubrique MP3) devrait changer tout ça et le ramener au premier plan. Il était donc temps, après dix années sans vraies nouvelles, de lui poser quelques questions.

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Mon premier souvenir musical de Dominic Sonic, c’est un concert dans une salle perdue en pleine campagne (Korn Er Pont) dans le Morbihan avec un public très bizarre et très divers entre punk, new wave et alcoolo (je ne dirais pas où je me classe). J’ai l’impression que le public n’a jamais bien su qui tu étais ou plutôt que tu as toujours attiré un public varié. Tu penses avoir un public ?
J’ai longtemps eu un public composé de rockers érudits et d’étudiants. Ce public de base a vieilli et a été en partie remplacé par des jeunes. On ne peut cependant pas en faire un sujet d’étude sociologique. Disons que c’est un public varié.

Mon dernier souvenir musical de Dominic Sonic, c’est la sortie d’ « Essais 94-96 » il y a quasiment dix ans aux Transmusicales. Il s’est passé quoi depuis ?
J’ai continué à composer, enregistrer, faire des concerts. La difficulté principale étant de ne pas avoir de label. Parallèlement, mes disques ont cessé d’être distribués. Donc, plus d’actualité… Après, ça va vite : on t’oublie. Cependant, je n’ai jamais arrêté.

Je croyais que tu avais largué la musique (pour un temps) pour passer au théâtre, comment s’est passée ton entrée en scène en temps qu’acteur ?
Mon expérience théâtrale est due au hasard : j’ai fait la rencontre de Sylvain Chantal (l’auteur) lors d’un concert. Quelques mois plus tard, il m’a recontacté pour m’annoncer qu’il avait écrit une pièce intitulée « La loi des pauvres gens » (qui est le titre d’une de mes chansons), et qu’il souhaitait que j’illustre musicalement le texte, tout en jouant un rôle. Jackie Berroyer s’est greffé là-dessus, ce qui a amplifié mon enthousiasme. C’était une expérience et une rencontre superbe.

Tu peux me dire si tu fais le pont entre les 2 disciplines ?
Sans problème, dans la mesure où je ne me considère absolument pas comme comédien. Le fait de prendre ce rôle avec humilité a permis de ne pas trop s’exposer, et d’apprendre énormément.

« Phalanstère 7 », avec un nom pareil, c’est ton album utopiste ?
Ce n’est pas du tout le sens du titre. C’est le lieu où nous avons enregistré qui m’a suggéré une micro-société utopiste, pas le contenu de l’album.

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L’album a été enregistré à Rennes, il y a une raison particulière à ce retour ?
Les membres du groupe étant tous rennais, c’était logique. Nous avons enregistré dans notre propre studio (un collectif Sonic/Bikini). Tout mon matériel est là-bas.

Sur l’album, on retrouve Yves-André Lefeuvre, un autre vieux de la vieille de la scène bretonne/rennaise, tu as gardé d’autres connections comme celle-là ?
Je joue avec Yves-André depuis 94. Tous les musiciens rennais des années 80 se connaissaient et collaboraient. C’est toujours le cas.

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