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Alexandre Varlet – Interview

ALEXANDRE VARLET

Ce n’est pas vraiment sous un ciel de fête que l’on a rendez-vous à Beaubourg avec Alexandre Varlet. Il fait gris, la pluie menace et les touristes ont déserté la fontaine Niki de Saint Phalle. Silhouette moulée dans des jeans slim, boucles blondes en bataille sur le crâne, Ray Ban bien ajustées sur le nez, l’artiste cultive son look de dandy à la perfection. Avec trois albums au compteur, dont une dernière livraison particulièrement réussie, il était temps de rencontrer cet exilé marseillais, grand passionné et flippé de l’existence. Juste avant une tournée automnale en première partie de Luke, Alexandre Varlet passe à table. C’est jour de fête !

Alexandre Varlet

Ça fait dix ans que tu fais de la musique, après le premier album, tu as connu une rupture avec ton label d’alors, comment se relève-t-on de ça ?
C’est de l’ordre de l’ésotérisme. Parfois, tu ne sais pas à quoi te raccrocher. J’avais le désir de continuer à m’exprimer, tout simplement.

Tu vas faire une tournée avec Luke, comment abordes-tu cette série de concerts très énergiques ?
Mes concerts ont toujours été assez énergiques malgré la guitare en bois. Des concerts où la palette musicale et sonique a toujours été assez large même à l’époque où je jouais en solo. Tourner avec Luke, ça va me permettre d’être un peu plus punk ou crade dans le son. Mais à vrai dire, je ne m’en suis jamais privé même quand je jouais dans une maison de la culture. Je me suis toujours senti libre. A priori, ça ne sera pas différent.

J’ai lu que tu allais tourner juste avec deux guitares…
En fait, au Nouveau Casino, ça sera un trio basse-batterie-guitare. Et après, ça sera des concerts à deux guitares. Mais pour autant, ce sera aussi énergique. Ça va sonner comme une espèce de folk un peu blues/trashy. C’est ce qui m’intéresse au fond, prendre les gens à contre-pied avec ma guitare. J’ai bien l’idée d’opter pour des formules mutantes, un peu minimales et développer une palette sonore large avec. J’ai souvent assisté à des concerts où il y avait cinq musiciens sur scène alors que deux ou trois auraient suffi.

Tu as fait ce dernier album avec Nicolas Leroux d’Overhead, qu’est-ce qu’il t’a apporté exactement ?
J’avais envie d’exprimer des sensations, lui les a mises en son. Nicolas a une vraie culture du son.

Et ce côté rock très prégnant sur « Ciel de fête », doit-on lui attribuer aussi ?
Non, ce côté rock, a toujours été en moi. C’est ma culture musicale. Même si j’ai choisi de faire un premier disque guitare/voix, un deuxième très new-wave et synthétique. Et a fortiori sur scène, il y a toujours eu une expression rock, tendue.

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