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Interviews

Shannon Wright – Interview

Shannon Wright a la classe. Rencontrée pour la sortie de « Let In The Light », son nouvel album succédant à sa collaboration avec Yann Tiersen, l’Américaine se révèle posée, détendue et souriante… La rage des albums précédant laissant place à une délicate mélancolie sans pour autant perdre de sa brutalité. Voilà pourquoi Shannon Wright a la classe : sa maîtrise. Un magnifique album dont on attend impatiemment le passage à la scène.

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Trois ans séparent ce nouvel album de Over the sun, comment as-tu utilisé ce temps, l’écriture en a-t-elle été longue ?
Trois ans passent très vite… Je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit un trop long entre deux album. Je ne me mets jamais de pression pour sortir le « prochain disque ». Je ne trouve pas ça très créatif… C’est plus une décision de business. Alors je laisse juste les chansons décider par elles-même quand elles veulent sortir et interrompre mon quotidien. La plupart des chansons sont venues ensemble. Une sorte de déferlante de musique. C’est toujours agréable et étrange. Mais j’étais excitée par le défi que je me suis imposé de composer l’album au piano cette fois.

Il semble que sur cet album, tu aies réussi à combiner le son brut de « Over The Sun » avec la délicatesse des orchestrations des albums précédents. Est-ce le fait d’une inspiration plus apaisée, ou l’aboutissement d’une recherche vers cet équilibre entre compositions intimistes et énergie rock ?
Je pense vraiment avoir fait des chansons similaires à celles présentes sur ce nouvel album… C’est juste qu’elles ont été dispersées sur différents disques. Ca découle peut-être tout simplement d’un même sentiment. Le dernier album était similaire dans un sens parce que je voulais l’enregistrer d’une traite… avec principalement un son « live » et je l’ai fait. Je ne veux pas refaire les mêmes choses en ce qui concerne l’enregistrement encore et encore… Je ne pense pas que cela soit très honnête.

Shannon Wright, par Julien Bourgeois

Sur cet album on retrouve Adam Baker qui avait enregistré, mixé et même joué sur « Dyed in the wool ». Quelle a été l’importance de sa collaboration sur « Let in The Light » ?
Adam est un vieil ami et un homme très patient. Il vit près de chez moi et je voulais vraiment que les choses se passent de façon détendue plutôt que quelque chose du style « je vais en studio ». Nous n’étions que tous les deux tous les jours, sauf quand Kyle est venu trois jours de Louisville pour enregistrer les batteries.

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