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Starless & Bible Black – Track by track

STARLESS & BIBLE BLACK – Track by track

Quand la musique est bonne, on cherche à en savoir plus. C’est le cas pour ce groupe mancunien, auteur d’un premier album qui a piqué notre curiosité. Suffit d’envoyer un petit message d’admiration pour obtenir des réponses aux questions qui nous brûlent les lèvres. On apprend ainsi que ce trio dont le nom est inspiré d’un poème inachevé de Dylan Thomas aime autant la musique d’Aphex Twin ou des Cocteau Twins que le folk de Pentangle. Qu’avant d’être trois, Hélène et Peter jouaient ensemble une musique plus complexe à base de samples. Qu’en rencontrant Raz, ils sont revenus à quelque chose de plus direct, chaleureux et organique même si les triturations électroniques continuent d’affleurer dans leurs compositions. Porté par un single chanté en français ("Hermione"), le trio a conquis les ondes américaines où il s’apprête à partir en tournée. En attendant une date française, Hélène Gautier a accepté de se soumettre à une petite explication en français dans le texte…

Everyday and Everynight
On avait envie de quelque chose de léger et de drôle, c’est une chanson qui a été mise en place très rapidement et qui nous a valu une critique dithyrambique dans le New York Times, comme quoi il faut rester simple…

Time is for Leaving
Cette chanson est basée sur un riff de guitare qui a évolué. Difficile à décrire, nos chansons apparaissent "out of thin air".

Sirènes
C’est une de nos plus anciennes chansons. A la base elle était très électronique et compliquée et il y a deux ans on s’est mis à faire plein de concerts acoustiques entre deux projets. On s’est apercu qu’il fallait revenir aux sources et enlever les samples, cette chanson dans sa forme simplifiée a pris une dimension très différente, elle est plus vivante.

Tredog
Basée elle aussi sur un morceau de guitare écrit par Peter il y a des années, c’est une de mes chansons préferées. C’est moi qui massacre sans pitié l’accordéon que l’on entend à l’arrière plan et qui ne m’avait rien fait. Cet instrument est abominablement compliqué…

The Birley Tree
C’est notre chanson sur Manchester, elle est pleine de rage retenue. C’est une chanson de rupture et de destruction des espaces vivants. On a voulu garder la section rythmique à son minimum pour faire monter la tension doucement.

Hermione
L’inspiration vient vraiment du Velvet Underground. Pete voulait que cette chanson soit en français. J’ai écrit les paroles en dix minutes après avoir visité le chantier extraordinaire de l’Hermione à Rochefort. C’est le bateau sur lequel Lafayette a débarqué à Boston pour aider les Americains à se rebeller contre les Anglais. En concert, elle fait un malheur. A la base, on voulait la filer à Johnny Hallyday…

B.B.
Complètement inspirée de Pentangle, avec des cuivres genre Taxi Driver.

Allsight
Chanson très ancienne elle aussi, basée sur une structure électronique que l’on a épurée.

Untitled Cantiga
C’est notre musique de film d’épouvante. J’adore cette chanson, on l’a gardée très acoustique aux instruments et très électronique à la voix.

The Bitter Cup
C’est un morceau traditionnel folk, les paroles sont de Billy Childish. Le seul enregistrement qu’il a fait de cette chanson est a capella sur un 4 pistes dans sa cuisine. J’ai été pétrifiée par cette chanson sur l’alcoolisme, la violence crue y est inouïe. Je voulais absolument la reprendre, Pete a très vite élaboré un arrangement au dulcimer, Raz joue de la guitare et construit un drone a l’arrière. C’est une chanson que l’on a produite au minimum pour rester dans l’esprit puriste de Billy Childish. Quand on la joue sur scène, on fait pleurer des mecs de 50 ans, c’est incroyable.

016-013
Un peu Phil Spector, un classique rock country.

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