ABERFELDY – Do Whatever Turns You On
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Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaeaaaaaaah, que c’est beau ! Les "Sha la la la la" ensoleillés et les "doup di doup di doup" boisés sont de retour. C’est l’été, le soleil brille et la pop dégingandée d’Aberfeldy revient. Le timing ne pouvait pas être meilleur. Un peu naïve (certains grincheux diront niaise), un peu godiche, enthousiaste et forcement sympathique, la musique d’Aberfeldy est l’un de ces bonheurs simples qui vous collent un sourire aux lèvres dès les premières notes. "Young Forever", L’album précédent était déjà un joyeux bric-à-brac plein de breloques à reprendre en chœur. Les refrains étaient bêtas mais contagieux, les mélodies chaudes étaient irrésistibles et le coté bricolo de la production était attendrissant. Chez Aberfeldy l’enthousiasme est communicatif et compensait largement le manque de moyens.
Le nouvel album est tout aussi charmant, enflammé et attirant. Le seul changement à l’horizon est une production plus riche et plus poussée. Et les chansons, toujours aussi fragiles, bancales et décalées y gagnent une certaine ampleur. Elles revêtent leurs habits du dimanche, mais ne sont pas pimbêches pour autant. Elles gardent toute la candeur qui fait leur charme. On les reprend à tue-tête, en chantant faux mais fort et en rigolant. Beaucoup moins chiants que les Magic Numbers, beaucoup plus imaginatifs que HAL, Aberfeldy a le don des mélodies radieuses et des refrains époustouflants. Un vrai disque de saison qui vous tiendra chaud pour longtemps, l’expression mélodique d’un sourire béat.
N’en déplaise au grincheux les accusant de faire de la musique légère, le nouvel album d’Aberfeldy est inventif sans jamais se prendre la tête. Les Papas Fritas ont enfin un digne successeur.
Gildas Le Pallec
If Then
Hypnotised
There You Go
Uptight
All True Trendies
Poetry
1970’s
Never Give up
Need You to Know
Whatever Turns You on
Let Down
Turn Me Towards the Light