ARCHITECTURE IN HELSINKI – In Case We Die
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Découverte par l’excellent label américain Bar/None (Of Montreal, Lullaby for the Working Class, Petra Haden, Freedy Johnston) l’an passé, cette troupe musicale australienne nous avait gratifié d’un excellent album de pop électro bricolée, "Fingers Crossed". Même si ce premier essai se révélait parfois emprunté et un peu trop sucré, on s’était dit qu’on n’avait pas entendu pareille collection de chansons estivales depuis la fin de Sarah Records, en 1995. Soit une décennie.
AiH reprend donc le flambeau d’Even As We Speak, autre bataillon pop australien du début des 90’s. On retrouve ici les mêmes fondations que celles du "Feral Pop Frenzy" de leur aînés: des chansons courtes, nerveuses, rêveuses et qui n’ont ni queue ni tête, ni début ni fin. Le casting de ce deuxième album d’Architecture in Helsinki couvre un large spectre instrumental : un folk messianique et babos roucoule au balcon d’une pop song délurée alors qu’ un rock électro se lance dans une bataille rangée avec une section de cuivres bien saoûle.
Il y a dans cet album à la fois une qualité dans les arrangements, les breaks, les parenthèses très travaillées, mais également une urgence qui rappelle celle d’autres combos suicidaires des 80s/90s : The Pooh Sticks et Throw That Beat in the Garbagecan ou les mésestimés New Bad Things. Une musique directe et légère agrémentée de slogans ravageurs et d’une bonne dose d’humour potache. Le côté joyeux de la Force.
Le single "Do the Whirlwind" -littéralement "va-y, fait nous le moulin à vent!" – fera danser tous vos amis avec sa rythmique qui enterre tous les Chicks on Speed et autres Robots in Disguise de la galaxie dans leur tentative d’électrogroovepunky ratée . Aussi jubilatoire, la chanson "Wishbone" est un micro-hymne de positive attitude comme on aime en entendre l’été, sur la route des plages, les cheveux au vent. Un xylo maigrelet, une basse groovy, une chorale de teenagers ou une armada de cuivres, le délirant octet réussi à faire tenir tout ce petit monde dans une chanson de moins de 3 minutes. Tout ce qu’on demande à un album pop est ici présent en quantité déraisonnable.
Si l’architecture d’Helsinki est aussi casse-gueule que ces joyeux fouteurs de merde la présentent ici, je conseillerais aux futurs visiteurs d’admirer la ville du plancher des vaches…… Enfin, des maisons en carton et des escaliers en papier, ça nous fera toujours bien rigoler.
Ursa Graph
Neverevereverdid
T’s 5!
Tiny Paintings
Wishbone
Maybe You Can Owe Me
Do the Whirlwind
In Case We Die (parts 1-4)
The Cemetery
" Frenchy, I’m Faking"
Need TO Shout
Rendezvous : Potrero Hill
What’s in Stone?