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Disques

Big Eyes – We Have No Need For Voices When Our Hearts Can Sing

BIG EYES – We Have No Need For Voices When Our Hearts Can Sing
(Pickled Egg)

BIG EYES - We Have No Need For Voices When Our Hearts Can SingC’est le jour de mon anniversaire que j’ai pour la première fois posé le disque de Big Eyes ; un anniversaire fait de mélancolie et de nostalgie. Autant vous dire que Big Eyes ne m’a guère aidé à me sentir plus gai, bien au contraire.
Comme l’annonce le titre du quatrième album de ce groupe anglais aux nombreux membres et instruments, les voix ont été réduites au silence chez Big Eyes et ce sont les instruments qui parlent ou chantent. Quand ils parlent, c’est pour nous conter des histoires que les titres nous laissent imaginer étranges et envoûtantes Quand ils chantent, c’est pour nous tirer des larmes, ce qui ne veut pas dire que le disque soit larmoyant (vous saisissez la nuance ?). Les instruments dont il est question sont le violon, le violoncelle, le piano, la guitare acoustique, l’harmonium, et quelques percussions pour l’essentiel. En dépit de la floraison d’instruments sur ce disque, Big Eyes va à l’essentiel et parvient à nous faire vibrer par les moyens les plus élémentaires, c’est-à-dire des compositions où seules la pureté et la beauté ont été retenues, laissant de côté les fioritures propres à amuser la galerie. Big Eyes n’est définitivement pas un groupe de spectacle mais un ami qui vous susurrera au creux de l’oreille ses histoire intimes.
Le titre est toutefois quelque peu trompeur dans la mesure où si les coeurs chantent -je serais le dernier à le nier-, ils sont quelques fois aidés par des voix (celles de James Green et David Jaycock). « We Have No Need… » est un disque aux nombreuses atmosphères, à l’image des collaborations du groupe avec Rachel’s aussi bien qu’avec Neutral Milk Hotel. Mélancoliques la plupart du temps, elles peuvent se faire angoissantes ou plus légères, mais demeurent toujours tranquilles. Big Eyes n’est pas le genre de groupes que l’on écoute avant de sortir faire la fête, mais plutôt l’un de ceux que l’on se réserve les jours que l’on veut consacrer à sa propre tristesse et en faire le deuil.

Fred

Otto
Spidersong
Exercise No.1
David’s Lovesong
Lonesome Pouch
Wash Me Upstream
Deadalus
Iceman
A Second Heavy Heart
Bugle Junior
Exercise No.2
Laughing Gas
Drunken Ghost Dance
On Twigs
A Clayton Point
Podsley’s Lullaby
A Stalker’s Song

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