DOMINIQUE A – Tout Sera Comme Avant
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Il en aura fallu du temps pour que je m’y colle à cette chronique. Il en aura fallu du temps pour que je m’y fasse à cet album. C’est bizarre, mais je suis resté sans voix. Moi qui ai un avis sur tout (NdlR : des tonnes d’exemples dans les archives, allez y faire un tour) je n’ai pas su quoi dire. "Tout sera comme avant" et son titre clin d’œil est un album que je n’attendais pas, du moins pas comme ça. Sans être un contre-pied total, le nouvel album est une ouverture sur un univers décalé lumineux et vivant, varié et expansif en constante évolution et circonvolution. En collaborant avec le collectif Gekko, Dominique A. dévoile de nouveaux aspects de sa personnalité. Plus mûr, il sait se laisser aller à la légèreté, il se joue de nous et de lui-même, laisse entrevoir son sourire et son sens de l’humour. Ces aperçus fugaces de ces facettes ignorées de Dominique A. déroutent un peu, il y a comme un décalage et puis tout se met en place, tout s’imbrique et finalement tout tombe sous le sens. Il faut du temps pour explorer les recoins de "Tout sera comme avant", et puis, ensuite on s’y sent chez soi. Tout sera comme avant, effectivement. Les matins sombres et vaseux de "Bowling", les habits de lumière haute couture de "Revenir au monde", les sonorités bizarres de la plomberie de" l’Inuktitut", tout ici fait appel à une sorte de mémoire trop longtemps occultée et revient comme autant de bons souvenirs que je croyais perdus. Une Mémoire pas si neuve dans laquelle je me complais.
Gildas
Tout sera comme avant
Elle parle à des gens qui ne sont pas là
Pendant que les enfants jouent
Dans les hommes
Bowling
Mira
Revenir au monde
Le fils d’un enfant
Où sont les lions
L’Inuktitut
Le départs des ombres
Dobranoc
Les clés
La retraite à Miami
Les éoliennes