AM60
Après un premier single rafraîchissant et addictif, le groupe AM60 nous est revenu avant l’été avec un premier album. Bien vu, l’été est la saison idéale pour cette musique et le disque résiste même bien aux premiers coups de froid de l’automne… Bonne occasion pour revenir sur un apéro en terrasse dans la canicule de juin en compagnie de Léon et Chris…
Comment les membres du groupe se sont-ils rencontrés ?
Chris : En fait, j’ai joué de la batterie pendant une bonne partie de ma vie. J’ai joué dans pas mal de groupes qui ont tous capoté, parce que le chanteur se droguait, ou qu’il avait mis sa petite amie enceinte… quand on est batteur, on est à la merci des autres gens. Donc j’ai commencé à jouer sous mon propre nom il y a un an. Ensuite j’ai rencontré Léon grâce à un ami et on a commencé à composer tous les deux. Ensuite Mac des Fun Lovin’ Criminals est venu jouer de la batterie, un autre de la guitare… et voilà.
Est-ce que l’anecdote marrante à propos de votre nom est vraie ou est-ce qu’elle a été inventée pour votre bio ?
Non, non, elle est vraie… j’avais cet appartement, le numéro 60 et j’écoutais de la musique assez fort sur ma chaîne ou je répétais avec un groupe. Et le concierge venait sans arrêt tambouriner à la porte, en criant, avec son accent ukrainien « always music sixty, always music sixty ». L’immeuble était plein à craquer de dealers et de racailles en tout genre et lui venait se plaindre parce que j’écoutais de la musique ! J’ai commencé par écrire une chanson à ce propos et puis c’est devenu le nom du groupe.
Et la façon dont tu as contacté Shifty Disco ?
J’ai envoyé pas mal de CD à des labels, sans obtenir de réponse, et je commençais à être terriblement frustré. Alors au lieu de continuer à mettre dans le colis un petit mot du style « Merci d’écouter mon disque, ça me ferait plaisir », j’ai commencé à y glisser des messages plus ironiques, d’où le « Merci de faire de moi une star en Angleterre pour que je puisse draguer les petites anglaises plus facilement ». Et ça a marché !
Et avec les anglaises, ça se passe comment du coup ?
Oh très bien (sourire qui en dit long), j’adore l’Angleterre !