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Disques

The Frank and Walters – Best Of

THE FRANK AND WALTERS – Best of
(Setanta / Vital / PIAS) – [site]

THE FRANK AND WALTERS - Best of10 ans après, les Frank and Walters sont toujours là et on découvre leur compilation avec une nostalgie non feinte tout en se rappelant ce que pensait Athos devant le cardinal de Richelieu : "Hélas, demain ou dans quinze ans, le temps de Mazarin viendra. Quel ennui ! Aurons-nous au moins une belle fronde pour nous en faire une fontaine de Jouvence ?"
Devant ces vieux de la vieille – le premier EP qui contenait déjà des sommets comme "Walter’s Trip" ou "Michael" date quand même de 1991, excusez du peu – on se surprend en effet à penser que notre jeunesse n’aurait sans doute pas été aussi sautillante sans eux… et que ce que nous réserve l’avenir est certainement plus terne et ennuyeux : ce n’est pas que la production musicale actuelle soit analogue à la politique pesante, intrigante et dénuée de panache de Mazarin, c’est plutôt nous qui n’avons même plus le courage de fomenter une fronde…
Bref, une telle compilation, c’est notre fontaine de Jouvence à nous qui, grâce aux Frank and Walters, avons entendu parler pour la première fois ou presque d’Edwin Collins, dont le regard bienveillant n’a sans doute pas été pour rien dans le succès du premier album, "Trains, Boats and Planes", ou encore de Ian Broudie, des Lightning Seeds… C’est un condensé des années 90, avec ces morceaux intemporels des débuts (ah, "Fashion Crisis Hits New York"!!!) qui ne faisaient aucune concession à rien et surtout pas à la britpop naissante, restants fidèles à la meilleure tradition Pop, insouciante, bonne enfant et bon vivant… jusqu’aux influences électroniques de la fin, notamment sur ces morceaux du dernier album, "Glass" (même si le résultat ne me paraît pas franchement convaincant quand ils s’égarent dans ces contrées où des groupes comme Baxendale ou Fosca semblent plus à l’aise… mais bon, passons…)
En définitive, les vieux comme moi ne découvriront pas grand-chose en écoutant une compilation convenue, sans surprise ni inédit, mais terriblement roborative. Les autres, ceux qui sont en manque d’une pop légère, énergique et qui met illico de bonne humeur se précipiteront; ils ne seront pas déçus…

Stéphane

Colours
Plenty Times
Fashion Crisis Hits New York
This is not a Song
How Can I Exist
New York
After All
Walters Trip
Indian Ocean
Underground
Daisy Chain
Time We Said Goodnight
Tony Cochrane

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