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Robots in disguise – Interview

 

ROBOTS IN DISGUISE par Sébastien RabanySue Denim et Dee Plume, les Robots In Disguise, sont deux filles rigolotes, douées pour l’électro-pop, vues récemment en France au Festival Les Femmes s’en mêlent. Elles ont gentiment accepté de répondre à quelques questions sur leurs groupes et leur musique…

Comment vous êtes vous rencontrées ? Comment a commencé la carrière des Robots ?
Sue
: Nous nous sommes rencontrées à Liverpool. Je suis l’enfant illégitime de Ringo Starr, et Ken Dodd est le père de Dee. Nous étions des enfants du showbiz exploitées. Notre passé comporte de nombreux points communs.
Dee : Je jouais dans la comédie musicale Annie, au Liverpool Empire. Sue est venue me voir et a été très impressionné. On a formé un groupe d’électro en moins d’une heure.

Vos influences musicales semblent assez nombreuses. Y at-il un groupe précis, ou un genre musical qui vous est plus particulièrement inspiré ?
Dee
: Il y a un tas de musique qui nous a inspirées. Depuis toute petite, j’ai toujours aimé chanter, j’adore la guitare acoustique et les chansons comme celles de Loudon Wainwright III et Johnny Cash, et leur manière de raconter des histoires folkloriques. Je ne savais pas trop jouer de la guitare lorsque nous avons commencé dans notre garage, alors le punk est une influence inévitable : The Slits, X-Ray Spex particulièrement, des filles avec des attitudes sulfureuses qui font partie de groupes. L’indie-dance aussi : Happy Mondays, The Stone Roses pour leurs mélodies entremêlées et leurs rythmes puissants. Je ne suis pas spécialement inspirée par les rythmes seuls, j’ai besoin de connecter cela avec une voix et de bonnes paroles.
Sue : J’ai été élevée avec la musique folklorique britannique, les Beatles bien sûr, mais aussi les chansons des comédies musicales comme Oliver !, The Sound of Music… Je pense que c’est un drôle de mélange. Adolescente, j’ai bifurqué vers David Bowie, le Velvet Underground et les Pixies. Puis j’ai écouté du hip-hop, de l’électro… Quant aux groupes qui m’inspirent aujourd’hui : Sneakers Pimps…uh, Throbbing Gristle… Chicks On Speed.

Vous avez fait une tournée en France récemment. Est-ce que l’attitude du public vous a surprises, contrariées ou plu ?
Sue : On a été très bien accueillies… La tournée pour le festival les Femmes s’en mêlent était super ! Les Robots adorent la France. J’essaie d’apprendre un peu le français… Je dis bien j’essaie…
Dee : C’était excellent d’être en France. J’aime beaucoup le côté intellectuel des français, leur intérêt pour nos paroles et le concept du groupe. Personne ne nous a contrariées pour l’instant… Faites attention car je lis un livre de la sorcellerie ha ha (en français dans le texte).

Et en Angleterre ?
Dee
: On a l’impression d’avoir des fans fidèles partout où l’on va, malgré le fait que notre album ne soit pas encore sorti en Angleterre. Il n’y a pas assez de musique ou de divertissement en général qui rendent les gens heureux et leur permettent de s’échapper un peu de leurs existences.
Sue : Nous avons des fans fidèles en Angleterre, ils ont des coiffures Robots et connaissent les mouvements de danse. En fait, certains d’entre eux ont même traversé la Manche pour notre tournée.

Est-ce que vous aimez jouer en concert ?
Sue
: Pour moi c’est un truc d’amour et de haine… J’adore les moments sur scène où tout se déroule bien… Je hais le stress de toute l’organisation, nous n’avons pas un grand réseau de gens pour nous aider (roadies, managers et autres). Dee et moi faisons tout !
Dee : J’adore le côté immédiat d’être sur scène et de jouer. C’est risqué car tout peut arriver ! ! ! Et c’est génial d’entendre le public chanter sur certaines chansons, surtout quand l’anglais n’est pas leur langue maternelle ! ! !

À ce propos, d’où vient l’idée d’avoir utilisé du français dans certaines de vos chansons ?
Dee
: J’ai vécu à Paris comme étudiante et parler en français me donne l’occasion d’avoir une nouvelle identité, et de me référer à un lieu que je connais. Le morceau « DIY » parle du fait de jouer à faire l’adulte, alors je me déguise avec la langue française. Je m’inspire aussi de la façon de chanter de Brigitte Bardot.
Sue : Dee parle le français… J’aime la musique française. La langue française est poétique. J’aime bien le mélange du français et de l’anglais… : vive la Franglais !!

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