FESTIVAL- DANS LA SERIE DES INAPERCUS…
par Guillaume
Nous y étions déjà l’an passé, c’est donc l’heure du grand retour au Glaz Art pour la cinquième édition de ce festival, basé sur le merveilleux principe de la découverte (il devrait n’y avoir que celui-là). Aujourd’hui, troisième soirée, avec ACWL, Maarten et Julien Ribot.
Pour cause de début de grippe, petite soirée pour moi ce soir aux Inaperçus… ça commence par ACWL, trois jeunes gens dont une chanteuse au look assez spécial (je suis belle et ténébreuse, j’ai une robe bleue qui brille et je suis une princesse gothique comme dans vos rêves de quand vous êtiez petits). Tout cela sonne très années 80, entre Cult, Siouxsee et Elastica (oui, je sais, Elastica, c’est pas les années 80 mais bon). Intéressant, un peu irritant à la longue.
Ensuite vient Maarten… déjà encensés dans ces colonnes, les Rouennais font très très fort sur scène, avec un son digne de ce nom et surtout digne de leurs compositions : guitare douze cordes, trompette, piano, batterie toute en finesse, de la vraie pop qui fait mouche (sur un parfait "The most beautiful days of my life"). Bien sûr, on sent les influences : Elliott Smith, particulièrement sur un titre, les Boo Radleys également (et donc un peu les collègues rouennais de Tahiti 80), toute la pop sixties bien entendu. Ajoutez à celà une réelle et communicative joie de jouer, et vous tenez le concert du festival.
Qui aurait pu être également celui de Julien Ribot. Mais là, j’avoue, je n’ai pas tenu le coup et tenaillé par la faim je m’en suis allé… en attendant l’apothéose, l’ultime soirée anniversaire avec…
… avec plein de trucs géniaux, des duos acoustiques inédits entre plein de gens… par exemple, Savel, Matthias de Dyonisos, Julie de Cornu, Xavier le chanteur de Tahiti 80, Jipé le chanteur des Innocents, Christian Quermalet le chanteur des Married Monk et Mendelson en solo. Prometteur non ?
Guillaume