Loading...
Festivals

Dans la série des Inaperçus 2001 – Luciole, Machin, Orwell

FESTIVAL- DANS LA SERIE DES INAPERCUS…
par Etienne

Dans la série des inaperçus...Nous y étions déjà l’an passé, c’est donc l’heure du grand retour au Glaz Art pour la cinquième édition de ce festival, basé sur le merveilleux principe de la découverte (il devrait n’y avoir que celui-là). Petit tour de France pour la première soirée : au programme, Toulouse, Bordeaux et Nancy.

C’est dans un Glaz’ Art (une sorte de drole d’O.V.N.I. orange posé au nord-est de Paris) à l’assistance malheureusement restreinte que débute la cinquième édition du festival "Dans la série des Inaperçus".Les Toulousains de Luciole font leur entrée sur la pointe des pieds peu après 21 heures. On se laissera convaincre volontiers un temps par leur pop naïve et bruitiste qui rappelle parfois un poil Dominique A. Leurs prometteuses démos laissaient toutefois planer un doute sur leur aptitude à passer la rampe de la scène, on est vite rassuré. Dans l’ensemble, Luciole tire son épingle du jeu, lançant cette première soirée sur de bons rails.

Machin

C’est Machin qui se fait le plaisir de les emprunter quelques instants après. Inspirées d’un peu partout (coiffeurs, plombiers, sandwichs ou encore chatons…), ses compositions bricolées semblent elles aussi charmer le public -enfin plus dense- présent devant la scène. Aux petites ritournelles se mêlent l’accordéon, le violoncelle de Léa (quand les blagues de son comparse ne l’empêchent pas de jouer…) ou la guitare avec une légereté plus qu’appréciable. Mais le temps passe, et Machin, avec un "M" majuscule, doit vite ranger son bric à brac et laisser place net à Orwell.

ORWELLUne fois enlevé le banc d’école de Machin, les nancéens d’Orwell reprennent le flambeau sur le coup de 23 heures 20. Belle démonstration de leur talent en un peu moins d’une heure. Supportée par deux violonnistes et une violoncelliste aux prénoms en "a", la musique délicieusement pop d’Orwell prend tout son sens et parvient à ravir le public du Glaz’ Art. On ajoutera aussi à leur crédit une reprise osée et surprenante d’un grand classique techno-dance, le fameux "Breathe" de Prodigy à la sauce orchestrale. Bref, une première soirée de lancement plutôt étonnante, en attendant vendredi prochain. Même endroit, même heure, même tarif.

Etienne

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *