Loading...
Disques

Birdie – Some Dusty

BIRDIE – Some Dusty
(It Records / import) – [site]

BIRDIE - Some DustyHum! Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui se souvient de East Village? Oui, Madame à droite… ah oui, c’est un quartier de New York, c’est vrai, mais je vous rappelle que Popnews n’est pas une agence de voyage. Euh… le Monsieur là à gauche… non, non, East Village n’est pas une équipe de rugby. Une autre idée? Oui, Monsieur à droite… non, non, East Village n’était pas une marque de tringles à rideaux. Euh… vous vous foutriez pas de ma gueule par hasard? Bon si personne n’est inspiré, je récapitule : East Village était un fabuleux groupe né avec la scène pop des années 80, celle influencée par la pop raffinée des sixties aux côtés du premier Primal Scream par exemple ou de certains groupes Sarah. East Village, c’était un peu House of Love ou les Smiths sans l’exubérance, sans la volonté de conquérir les stades. Pour les cours de rattrapage, laissez-moi vous conseiller l’album "Drop Out" sorti en 1993 chez Heavenly et vous m’en direz des nouvelles.

Sur les cendres de East Village, Paul Kelly fonde Birdie avec Debsey Wykes, autrefois membre des encore moins (re)connus Dolly Mixture. Si j’insiste tant sur East Village, c’est simplement parce que les morceaux de Birdie sont très proches de ce que faisait East Village. De fines mélodies se lovant sur une basse ronde peu bavarde et sur une guitare mélancolique. D’ailleurs, "Let Her Go" est franchement récurrent de "Here It Comes" de EV. Seules nouveautés : ce clavier très présent et volontiers sautillant qui emplit l’atmosphère d’une mélancolie plus lumineuse que celle, automnale, proposée par East Village à l’époque, et cette voix féminine (celle de Debsey) très douce et très troublante. Sorti l’été 1999 (non, la chronique que vous lisez n’est pas un scoop), le premier album de Birdie affiche clairement ses influences liées à la pop sixties : une pop directe et sensible, sans fioritures, qui décoche tranquillement ses flèches en plein coeur. En cela "Some Dusty" est un cousin germain du "Good Humour" de St Etienne.

A noter que la pochette de l’album, d’une verte beauté, annonce également la couleur : en directe lignée du graphisme des pochettes sixties. Cet album doit donc bien plus à feu Dusty Springfield qu’à la furie (barde) Courtney Love : y’a marqué "Some Dusty" dessus, pas "Some Courtney", ce n’est pas pour rien!


mr modular

Laugh
Dusty Morning
Let Her Go
One Two Five
Lazy Day
Folk Singer
Port Sunlight
Blue Dress
Linus
I Can’t Let Go

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *