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Concerts

The Cure – Ancienne Belgique, Bruxelles

THE CURE – Ancienne Belgique, Bruxelles
le 3/2/2000

Onze jours avant la sortie du nouvel album de Cure, "Bloodflowers", les corbeaux étaient de sortie à Bruxelles pour assister au deuxième des quatre concerts de présentation programmé par le groupe en Europe. Le lieu de rendez-vous n’était autre que l’Ancienne Belgique, probablement la meilleure salle du royaume et certainement la plus appropriée pour ce genre d’exercice.
Cela faisait seize ans que Robert Smith et ses acolytes n’avaient plus joué dans une « petite salle » belge. Les tickets se sont donc vendus comme des petits pains et le jour dit, le 3 février, ce sont 2000 personnes qui sont venues découvrir les nouvelles compositions d’un des groupes phares des années quatre-vingts.
D’emblée, les fans se sentent rassurés, le son rappelle la grande époque de "Disintegration", le jeu de lumières est des plus dépouillés et le groupe paraît être en forme. C’est "Out Of This World" qui ouvre les hostilités, suivi de "Watching Me Fall". L’audience découvre les titres, on est encore loin de l’ambiance des grands soirs. L’attente n’est cependant pas longue. Après "Want", extrait de "Wild Mood Swing", les larsens de "Fascination Street" et "At The End Of The Deep Green Sea" réveilleront tout ce petit monde. Au total, le groupe interprètera ce soir là six plages de "Bloodflowers" et n’hésitera pas à puiser dans "Pornography" ("One Hundred Years", "Strange Day" et "The Figurehead") et "Disintegration" (les deux titres précités auxquels s’ajoutent "Prayers For The Rain" et "Disintegration") pour alimenter un concert duquel n’est évidemment pas absent l’hymne qu’est "A Forest" et la curiosité du jour : "If Only Tonight We Could Sleep".
D’après les observateurs ayant eu l’occasion d’assister aux quatre prestations européennes du groupe, le concert de Bruxelles semble avoir été le plus intéressant. Il est vrai qu’en dehors d’une intro ratée sur "Disintegration", le reste du set est passé comme une lettre à la poste. Seul regret des personnes présentes : le concert n’a duré qu’une petite heure et demi. Il ne faut probablement pas s’attendre à beaucoup plus lors du Dream Tour, Robert Smith ayant avoué ne plus vouloir des sets de trois heures, tout comme il n’a pas voulu d’un nouvel album de plus d’une heure.
Charles Van Dievort

 

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