FESTIVAL- DANS LA SERIE DES INAPERCUS…
par Guillaume
Depuis quatre éditions, ce festival propose de découvrir de jeunes pousses de la pop française, sous le patronnage d’un parrain plus connu. Cette année, adieu le Moloko, bonjour le Glaz’Art. Compte-rendu de la première soirée de l’édition 2000, avant de se précipiter aux trois prochaines soirées (en espérant ne plus être enrhumé).
Dans le cadre fort sympathique et un peu étonnant du Glaz’Art, c’est à Gypsophile que revient l’honneur et le délicat privilège d’ouvrir le bal. Malgré un son peu conciliant et un public encore timide, la prestation du groupe de Guillaume Belhomme vaut le détour, évoquant un mariage fantasmé entre Astrud Gilberto et le meilleur de Sarah Records. Bref, à surveiller.
Place ensuite à Le Coq, déjà repéré sur un album l’an passé. Sur scène, les chansons de "La fenêtre" prennent une ampleur séduisante, sans que se perde le côté intimiste et subtil qui faisait le charme de l’album. Bref, une confirmation
Vient ensuite le parrain de la soirée, Alexandre Varlet, pour une prestation fulgurante, en solo, accompagné de sa seule guitare. Difficile d’en dire plus, c’est allé très vite.
La fin de la soirée appartient à Mickey3D, duo stéphanois : de la gouaille, des idées, un esprit hérité tout autant de Miossec que du rock alternatif des années 80. Leur musique, festive, contestataire (de manière simpliste mais amusante : PPD et notre Président en prennent pour leurs grades). Le tout étant qu’on rigole bien sans se sentir trop con.
Bon, c’est loin le Glaz’Art, mais on ne regrette pas d’être venu. Rentrer. Dormir une semaine pour récupérer avant la deuxième soirée. P….. de rhume.