PERRY BLAKE – Perry Blake
(Polydor)
AprËs Jay Jay Johansson et Alpha, l’irlandais Perry Blake est le dernier crooner « trip hop » dont seule la France s’est entichÈe. Rien de bien nouveau sur ce premier album, dans la lignÈe comme beaucoup d’autres d’un Scott Walker Èlectronique, avec quelques petites intonations proches de Bowie (le chanteur, lui, se revendique d’autres grands magnifiques, Jacques Brel et Kate Bush). Comme sur le « Come From Heaven » d’Alpha, se succËdent ici des morceaux vÈritablement enlevÈs et touchants (le single « the Hunchback of San Francisco », Èvidemment, « Little Boys & Little Girls », les titres de clÙture) et d’autres ý la limite de l’ennui (« Broken Statue » ou « Naked Man », sauvÈs par la voix de notre hÈros), voire d’un mauvais got estampillÈ 80’s (le pourtant entraÓnant « Anouska »). Comme pour « Come From Heaven », encore, il ne faudra pas croire ceux qui vous disent que l’on tient lý un album majeur. Reste que bien meilleur que le dernier Jay Jay Johansson, par exemple et puisqu’il faut les opposer, l’objet vaut amplement le dÈtour.
Little Boys & Little Girls
The Hunchback Of San Francisco
1971
Anouska (I Want To Come Home)
Broken Statue
Genevieve (The Pilot Of Your Thighs)
So Long
Naked Man
Widows By The Radio
Weeping Tree
House In The Clouds
Killing Time
Ulysses
The Sorrow Of Spring